Un entretien d’embauche ou plus précisément une négociation salariale est un moment clé dans la carrière d’un travailleur. Si les arguments verbaux ont leur importance, le langage corporel joue un rôle tout aussi primordial, mais souvent sous-estimé.
Votre posture, vos gestes et même votre regard peuvent influencer la perception de votre interlocuteur et, in fine, le résultat de la discussion. Découvrez ici l’impact du langage corporel lors d’une négociation salariale ainsi que des astuces pour l’améliorer.
L’assurance en ses compétences
La posture est l’un des premiers éléments sur lesquels s’attardent les recruteurs lors d’une négociation salariale et plus généralement lors d’un entretien. Une posture droite avec les épaules décontractées et le torse légèrement ouvert projette une image de confiance en soi.
De façon spécifique, une posture assurée montre que vous croyez en votre propre valeur, que vous êtes sûr de vos compétences et méritez le salaire visé. Cela met votre interlocuteur dans de bonnes dispositions pour considérer favorablement votre demande.
Garder une bonne posture pour montrer de l’assurance est comme maîtriser les règles du blackjack disponibles sur geekeries.com. Vous êtes paré à toute éventualité et avez les armes nécessaires pour sortir gagnant de la négociation ou de la partie du jeu. En outre, vous devez éviter de vous avachir sur votre chaise ou de croiser les bras de manière défensive. Cela pourrait se traduire par un manque de sécurité ou une attitude fermée.
La confiance en soi
Le maintien du contact visuel est essentiel dans toute interaction et plus encore dans une négociation salariale. En regardant votre interlocuteur dans les yeux, vous montrez non seulement votre confiance en vous-même, mais aussi votre sincérité et votre détermination. C’est une attitude très appréciée par les recruteurs.
Pour réussir un contact visuel, vous pourrez fixer votre regard de manière naturelle sans trop insister pour ne pas donner l’impression de défier votre interlocuteur. Il est conseillé d’alterner entre le contact visuel direct et des pauses occasionnelles pour garder une conversation fluide. Vous devez par ailleurs éviter de fuir le regard, car cela a tendance à être interprété comme un signe de doute ou un manque d’honnêteté.
Le renforcement de votre discours
Le langage corporel permet aussi de soutenir et de renforcer votre discours. En effectuant des mouvements lents et mesurés, vous donnez l’impression de transparence et de calme. Cela indique que vous êtes honnête et accessible.
Pour plus d’impact, vos gestes doivent être alignés à votre discours. Si vous parlez d’une progression ou d’une évolution par exemple, accompagner vos mots de mouvements ascendants peut renforcer l’impact visuel de vos arguments.
Il faudra néanmoins faire attention à l’excès. Des gestes trop rapides ou nerveux peuvent dénoter de l’anxiété. Par exemple, jouer avec un stylo ou se toucher le visage de façon répétée peut distraire et donner une impression de nervosité, ce qui ne plaide pas en votre faveur.
Une meilleure compréhension avec les recruteurs
Comme toute communication, le langage corporel n’est pas à sens unique. Pour cela, vous devez réagir aux signaux de votre interlocuteur en pratiquant une écoute active. Hocher légèrement de la tête par moment démontre que vous comprenez ce que dit votre interlocuteur et que vous êtes engagé dans la discussion.
Vous devez également adapter votre posture à la discussion. À cet effet, il est conseillé de pencher légèrement vers l’avant pour montrer de l’intérêt lorsque le recruteur parle. Ces attitudes montrent que vous êtes respectueux et attentif.
Pour finir, il est important lors d’une négociation salariale de gérer votre stress par le langage corporel. Contrôlez à cet effet votre respiration pour éviter des gestes nerveux et involontaires. Vous devez aussi éviter les microgestes parasites qui trahissent votre anxiété (tapoter la table, croiser et décroiser les jambes, etc.). Le sourire est pareillement capital tout au long de la discussion.